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La violence conjugale se retrouve dans tous les milieux sociaux, il suffit de penser à Rihanna. Longtemps, cette violence a été considérée comme normale dans nos sociétés. Un homme pouvait faire ce qu’il voulait de sa femme, elle lui appartenait. Ce qui se passait dans un foyer restait dans le foyer. Les mouvements féministes des années 70 ont ensuite commencées à contester cette « violence ordinaire ».
Les raisons de la violence
Comment expliquer cette violence ? Beaucoup de choses on été dites à ce sujet et beaucoup étaient fausses. Il y a notamment eu une théorie qui utilisait la biologie et les hormones et expliquait que les hommes étaient violents à cause d’un trop plein de testostérone. Une autre explication, psychologique cette fois, a été avancée. Les hommes seraient des frustrés ou des angoissés, qui usent de la violence sur des femmes castratrices, provocantes ou masochistes. On remarque qu’à chaque fois on dédouane les hommes violents, ce n’est pas leur faute. Mais les femmes victimes de violence, elles, l’ont bien cherchée. Plus tard, apparait la théorie fonctionnaliste, dans laquelle on explique que c’est la famille qui est visée par la violence, et non la femme. C’est dans ce courant qu’on découvre que certaines femmes sont violentes aussi et certains hommes battus. Il faut néanmoins constater que cette situation reste marginale.
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Aujourd’hui, on avance que les auteurs de violences ont souvent subi des violences de leur côté. Ils ont du mal à se lier, sont très angoissés, ont une peur terrible du rejet et de l’abandon, d’où leur besoin de tout contrôler. Ils n’arrivent pas à exprimer leurs émotions autrement que par la violence. Ce qui ne justifie rien. Quand on constate que la violence devient un refuge, qu’on préfère frapper plutôt que s’expliquer, il faut se remettre en cause. Et peut-être commencer à se soigner.L’évolution vers moins d’impunité a aussi avancé cette année. Les Centres de Confidences pour l’Enfance Maltraitée, associations flamandes, demande aux vétérinaires, depuis le mois de février de cette année, de signaler les cas de maltraitances délibérées des animaux. Pourquoi ? Car elles sont souvent le signe d’une maltraitance familiale plus large, impliquant les enfants et la femme. Un système déjà au point aux Pays-Bas et qui repose entièrement sur la bonne volonté des vétérinaires.
Si elles restent, c’est qu’elles aiment ça !
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La violence conjugale s’inscrit dans un certain schéma. Il ne faut pas oublier qu’un homme violent se montre charmant, gentil, voire attentif en-dehors de ses accès de colère. Souvent, les femmes battues sont trop effrayées pour réagir. Elles craignent des possibles représailles sur les enfants. Elles peuvent se sentir coupables. Elles ont l’impression que personne ne peut les aider. Sans oublier que, si elles ne sont pas indépendantes financièrement, elles risquent de tout perdre, de se retrouver à la rue. Tous ces éléments peuvent expliquer qu’une femme reste et subisse des violences. Partir n’est pas facile pour tout le monde. Alors, non les femmes battues ne le cherchent pas. Et si on leur offrait notre aide, plutôt que notre jugement ?
Numéros utiles :
0800 30 030 (Ecoute violences conjugales )
02 413 25 69 (Cellule de coordination de l’aide aux victimes de maltraitance de la Communauté française)
02/384 78 63 ou 02/385 00 67 (L’Eglantier. Services d’accueil et d’accompagnement pour femmes en difficultés)
02/534 36 36 (SOS Viol Bruxelles) 04/228 12 28 ou 02/217 98 70 ( Praxis est une association qui anime des groupes de responsabilisation pour auteurs de violences conjugales et intrafamiliales sur l’ensemble de la partie francophone du pays)
Pour en savoir plus :
http://violencesconjugales.skynetblogs.be/
http://www.maisonmedicale.org/Ou-ca-des-femmes-battues.html
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